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jeudi 3 janvier 2013

-Le lâcher prise (Philo-débat)


C’est parfois l’histoire d’une vie.
Le refus de reculer, d’accepter qu’on puisse s’être trompé.
La persistance de continuer à s’enfoncer alors que plein de portes vers des destins radieux sont ouvertes.

Pourquoi moi!?!

Pourquoi pas!?!



Lâcher prise, c’est cesser de vouloir faire payer celui qui vous a fait souffrir.
Il vous a déjà oublié.

Lâcher prise, c’est enjamber une faille béante sur des abîmes immondes.
C’est sentir le vide de l’inconnu nous appeler dans un hurlement terrifiant, aspirant la confiance, détruisant nos repères.
Puis souvent, une fois la faille enjambée, notre zone de confort se trouve repoussée.
Lâcher prise n’est pas un échec, c’est un remède contre l’inertie, c’est le choix d’être en mouvement dans un monde où ce qui est immobile s’effrite pour se répandre et se perdre dans l’univers infini.
Le confort n’est pas forcément synonyme de bien-être.
On peut trouver un certain confort dans une prison, dans l’assurance souffrante  d’être en terrain connu. 
Explorer, c’est avant tout s’ouvrir sur de nouveaux horizons. Ce n’est pas toujours risquer sa vie. Mais qu’importe le risque quand on peut mourir d’ennui, quand on suffoque dans notre prison de turpitudes. Mieux vaut risquer sa vie, quand on risque de mourir à ne rien faire.
Il faut juste sortir le nez dehors.
Lever la tête.
Plonger son regard dans le firmament pour contempler cette multitude d’étoiles.
Cette lumière spectrale qui nous provient du passé.
Pour avancer, il faut se détacher des considérations et faire le saut.
Il ne faut pas attendre la lumière, mais se préparer dans l’ombre. 
La lumière suivra. Elle est toujours attirée par les gens heureux ou par ceux qui ont du succès.
Je vous en souhaite tout plein.




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