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jeudi 3 janvier 2013

-Les Attentes (Philo-débat)


Déni?
Rêves?
Fantasme…
Projection concrète ?
Espérances…
Désespoirs…
Bienvenue au pays de la météo… 
Dans un univers où je voudrais performer et réaliser mes buts les plus fous.
Aujourd’hui, probabilités de réaliser mes objectifs de 60%.
Taux d’évènements contraignants de 20%.
Satisfaction relative de 25%.

Demain, ensoleillé…
Les attentes sont un château de cartes… Un salut financier au casino.
Je dis toujours que si les attentes exacerbent le désir, elles finissent souvent par tuer le plaisir.
Elles sont le prélude de la déception.
Elles sont l’enfant en nous, qui constate qu’un comptoir de limonade à cinq sous le verre ne pourra pas remplacer le job que papa a perdu.
Un espoir fou, qui donne des ailes. 
Une pensée fugace qui nous fait sourire.
Un boulet qui peut nous plonger dans l’abîme.
 Pour moi, c’est un paradoxe. Une quête d’un juste milieu fluctuant.
J’aime cette douce folie, cette ambition qui donne des ailes.
Toute grande réalisation commence par un rêve.
Mais une fois engagé sur le chemin de la réalisation, il n’est plus permis de regarder en arrière.
Nietzsche affirme que « douter, c’est ouvrir la porte à l’échec ».
Est-ce que l’attente est le maillon faible de la détermination?
L’attente du retour de celle que j’aime, après une longue absence, qui rend ce long baiser plus savoureux que tous les festins gastronomiques de la terre.
La différence entre faire l’amour et faire le sexe…
Le climax, propulsé par l’attente, car on sait déjà notre compatibilité chimique.
Puis quoi?
La routine…
Le quotidien et ses irritants qui nous font sourire… 
Mais qui, comme les vagues, grugent la falaise immuable, la réduisent doucement en sable.
L’amour se transforme en sexe.
Devient banal.
On oublie ce qui est toujours présent.
On s’oublie. On se perd.
Disparition de l’amour vers le néant d’une vie de labeur.
Alors peut-être que les attentes sont le sel de la vie?
Trop de sel vous durcit les artères… Cela finit par vous tuer.
Pas assez de sel….
Aucun goût.
Plus d’électrolytes.
Pas d’action.
Bon…
J’ai de grandes attentes en ce moment.
Je vais trouver le juste milieu.
Je m’y attèle maintenant. Mais je dois préparer le souper.
Peut-être après le lavage.
Ce soir, il y a cet ami que je n’ai pas vu depuis longtemps.
Demain alors.
Mais demain, c’est si loin.
Et si ma mémoire est bonne, lorsqu’on annonce ensoleillé, il finit parfois par pleuvoir, alors qu’à l’inverse, on peut rester à la maison et manquer une belle journée.
On ne peut rien prévoir avec exactitude.
C’est la seule chose exacte que je sache, en dehors de la certitude de mourir et de payer des taxes.
Sans attentes, on ne peut-être déçu.
Mais il manque ce petit «oumpf ».
Moi qui suis si affecté par l’ordre des choses… Je suis condamné à vivre dans le chaos.
Alors soit!
C’est mieux de valoir  la peine!
Je ne m’attends à rien de moins.


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