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dimanche 27 janvier 2013

-Une autre roue qui tourne... (géopolitique, économie)


Depuis mon enfance, j’ai toujours été sensibilisé au sort de mes frères humains, qu’ils soient du tiers monde ou voisins de ruelles.
Je me rappelle clairement, juste avant l’Halloween, que le professeur nous avait distribué des boites orange de l’UNICEF. C’était en première année du primaire.
Déjà, j’avais compris qu’il était inacceptable que des gens puissent mourir de faim alors que, bien que peu fortunés, moi et mes amis vivions dans l’abondance.


C’est d’ailleurs la raison qui m’a poussée à m’enrôler dans les forces armées, à une époque où le Canada avait encore ses lettres de noblesse pour ses missions de paix.
Depuis, je me suis intéressé à la géopolitique et mon travail de technicien m’a amené  à voir les impacts de nos programmes sociaux dans les quartiers pauvres de Montréal.
Je suis fatigué d’entendre dire que les gens n’ont qu’à travailler plus fort.
Le cout de la vie à augmenté et les salaires n’ont pas suivi.
Le tiers monde ne va pas mieux. Ses populations détestent l’occident en partie responsable de sa condition.
Nous continuons à exporter des armes massivement, à encourager la guerre.
Nous sommes sensés nourrir les gens, pas les tuer.
Nous sommes sensés combattre la guerre, pas la nourrir.

Bush fils, durant un certain 11 septembre, à lancé cette phrase étonnante : 
« Vous êtes soit avec nous, soit avec les terroristes ».
Il a forcé la polarisation, en jouant le même jeu que les terroristes.
Il n’a donné aucun choix à qui que ce soit, en polarisant la planète : soit fidèle, soit infidèle, et ne méritant que la mort.
D’un côté les terroristes et leurs guerres de l’ombre qui s’infiltre absolument partout, et de l’autre côté, la plus puissante armée du monde.

Laissez-moi m’amuser à vous citer un des nombreux acteurs derrière les désastres qui minent notre économie et transforment le tiers monde en une véritable poudrière.
J’aimerais vous rappeler que Dick Cheney, ancien Vice-Président au côté de George.W.Bush fils,  a dirigé la société d'ingénierie civile Halliburton, laquelle a décroché de gros contrats en Irak. C’est une grande multinationale spécialisée dans l’industrie du pétrole et dans l’industrie gazière.
Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter le reportage Amour, haine et propagande disponible sur le site tou.tv .
Vous y apprendrez une partie des rouages de la propagande nécessaire pour déclencher une guerre.
Notez, pour les curieux, que Dick Cheney a été exempté du service militaire dans les années 60…

Deux chercheurs de Harvard et Columbia ont estimé que la guerre d’Irak avait couté environ 3 billions de dollars… À ne pas confondre avec les billions anglophones… On parle ici de trois mille milliards de dollars.
Si on estime que la dette globale du tiers monde tourne autour de 2 mille milliards de dollars, il reste une marge pour transformer le désert en oasis et implanter des écoles ayant à leurs dispositions des manuels scolaires.
Qui pourrait détester l’occident après un coup d’éclat semblable?

Personnellement, je n’ai aucune difficulté à comprendre qu’un humain assistant à la mort de sa famille alors qu’elle n’est pas impliquée dans toute cette propagande délirante, veuille prendre les armes et chercher vengeance. 

C’est un cycle qui ne se termine jamais. 
Une roue qui tourne, alimentée par le sang et les tragédies qui viennent avec les guerres insensées.
En fait, les mots guerre et insensée sont un pléonasme.


En admettant que trois mille milliards de dollars n’arrivent pas à sortir le tiers monde de son marasme, cela ne couterait certainement pas la vie à plus d’un million de gens, militaires, civiles et djihadistes confondus.
Si on se fie à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, il faudrait au moins 30 milliards de dollars par année pour éradiquer la faim dans le monde…
Soit autant que l’argent nécessaire pour les forces militaires mondiales pendant… huit jours.
Est-ce que le calcul est si difficile à faire que ça?

À t’on vraiment besoin de continuer à se foutre des baffes ou pouvons-nous passer à autre chose.
Au final, à bien y réfléchir, pourquoi est-ce toujours ceux qui veulent la guerre qui n’y participe pas?
Je ne sais pas moi, achetons-leur un jeu vidéo ultra violent pour les contenter…


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